Le jeûne et le « selfie »

Par Mohammed karimi al-maghribi

Un selfie qui montre qu’on est en état de jeûne ! … Existe-t-il un geste, une posture, une tenue vestimentaire, une grimace qui incarnent l’humilité et la dévotion du jeûneur en particulier ?

La réponse est que le jeûne est une adoration purement secrète.

Selon un hadith divin -qudsî-, Allah a dit : « Toutes les œuvres de l’enfant d’Adam lui appartiennent, sauf le jeûne qui M’appartient et c’est Moi qui en fixe la rétribution » [al-Bukhârî et Muslim].
Le jeûne est une école qui nous initie à préserver notre dévouement à Allah, notre foi et notre dévotion de tout ce qui est susceptible de les corrompre, notamment l’ostentation.

Prier et se prendre en selfie, lever les bras pour invoquer Allah et se prendre en selfie, effectuer les tournées rituelles autour de la Kaaba et se prendre en selfie, porter l’ihrâm du pèlerin et se prendre en selfie. Ces pratiques sont incompatibles avec l’esprit de l’adoration qui est le recueillement devant Allah, un recueillement où s’éteignent les images et les êtres pour ne contempler que Celui qui ne cesse d’être.


Cessons de chosifier nos adorations !

Cessons de transformer nos adorations d’une nourriture spirituelle en une nourriture de l’égo !

Cessons de réduire nos adorations à une image sur l’écran lisse du mobile, sans aucune profondeur !

Nous avons déjà confié à ces « prothèses physiques » ce bienfait d’Allah qu’est la mémoire, au point que même des jeunes sont devenus amnésiques, allons-nous les laisser aussi voler nos adorations ?

Comment le Prophèteﷺ considérait ce monde

« Qu’ai-je à faire de ce monde ? Je suis comme un voyageur qui s’est reposé à l’ombre d’un arbre ; puis le voyageur est reparti, laissant là l’arbre »
Rapporté par at-Tirmidhî, n°2377

Priez-donc sur le Premier des prophètes, Mouhammad l’Élu ﷺ avec humilité et révérence pour son auguste Personne, et surtout conformez-vous à ses ordres claires, comme vous sont clairs le jour et la nuit.

Règles à observer à la mosquée

Les massâjid (mosquées) sont les maisons d’Allah et demandent à cet égard le plus grand des respects et de considération. Le Prophète [Paix et Salut sur lui] a déclaré que les meilleurs endroits sur terre sont les massâjid aussi elles constituent l’endroit où on vient acquérir la paix, l’apaisement et la sérénité.

L’adoration d’Allah le Très-Haut demande une attention, une concentration qui requièrent un environnement exempt de tout dérangement. Il est en effet malheureux que les gens méprisent la dignité de la mosquée et en fassent une place pour palabrer, tenant des discussions sur des faits divers mondains qui ne concernent que la dunyâ (le monde d’ici-bas).

L’envoyé d’Allah [Paix et Salut sur lui] a évoqué que la violation de la solennité dans la maison d’Allah est une cause de la colère d’Allah. Il [Paix et Salut sur lui] a dit « un temps viendra sur les gens lorsque leurs paroles dans la mosquée seront sur des affaires mondaines. Ne vous asseyez pas avec eux, car Allah n’a pas besoin de ces gens ». (Chou’ab al-îmâne)

Dans un hadith, l’envoyé d’Allah [Paix et Salut sur lui] mentionne les 15 fautes qui entraînent à la colère d’Allah de descendre sur la oumma, et l’une d’elle est « quand les voix sont élevées dans la mosquée ». (Tirmidhî)

Un autre hadith dit que lorsqu’une personne s’engage dans des paroles de la dunyâ dans la mosquée, un ange lui dit « tais toi, bien aimé d’Allah » s’il continue ses paroles mondaines, l’ange lui dit « tais toi, ennemi d’Allah et s’il persiste, l’ange lui dit finalement « tais toi, que la Malédiction d’Allah soit sur toi ». (Takhrîj-oul-ihyâ)

Ci-après quelques règles à observer :

1. Le Silence en tout temps

La mosquée est un endroit de prières, de dévotion et de méditation. Si tu sais respecter le silence dans une médiathèque, la mosquée mérite bien mieux de ta part.

2. Surveille des enfants

Si tu amènes tes enfants à la mosquée, assure-toi que tu les surveilleras personnellement. Si tu ne le peux pas, laisse-les à la maison. Lire cet article à ce sujet.

3. Porte des habits convenables

La Maison d’Allah mérite ton respect. Prends l’habitude d’avoir dans ta voiture un Qamis, un pagne (ou tout autre vêtement ample) si la mosquée n’en fournit pas.

4. Observe une bonne hygiène personnelle.

Tu vas être debout et collé aux autres prieurs. Personne ne souhaite être à côté d’une personne qui a une mauvaise haleine ou qui sent mauvais. Évite de fumer, de rôter en ouvrant la bouche et surtout utilise ton siwâk ou des parfums.

5. Gare ton véhicule dans les règles

Se garer de façon inappropriée et bloquer les voies de circulations, est tout bonnement inacceptable. Ne détruis pas les bonnes actions de ton adoration en causant du tort à tes frères et sœurs.

Rapides conseils à la oumma : pour un usage intelligent du net

Les groupes anti-islamiques sont toujours dans la dynamique, ils ont déjà prévu la prochaine polémique et anticipent nos réactions, pensant que de tout de façon nous ne changerons pas car léthargiques, et nous le sommes effectivement malgré notre nombre. L’histoire nous montre bien que c’est quand nous avons abandonné la dynamique, la recherche que nous avons plongé dans la désunion et que nous nous sommes affaiblis.

La contre-attaque doit avoir lieu, et si on est trop fainéants pour nous bouger dans la vie réelle, on peut le faire sur internet.

Voici quelques conseils pour y parvenir :

  1. L’Islam : oui c’est tout bête, mais c’est la priorité. Les prières, à l’heure, et à la mosquée du mieux que l’on peut, le bon comportement, la lecture du Qour’âne, la spiritualité…notre activisme sera vain si on enlève Allah de l’équation. C’est Allah qui bénit nos efforts et qui nous utilise pour faire triompher la Vérité. L’activisme dénué de toute verticalité ne sera pas différent de l’activisme des autres groupes non-islamiques tels que les féministes extrémistes ou les LGBT.
  2. Décomposer les compétences : tu aimerais mémoriser les 6 livres de hadith, débattre de la ‘âqidah avec les égarés, faire da’wah aux femmes et insulter les fachos tout en te mattant des séries Netflix ? Oui je caricature (à peine), mais arrête de t’éparpiller et concentre toi sur une seule tâche où tu es doué, et que tu feras pendant des années, et qui au bout du compte bénéficiera à tous. Exemple : faire des sous-titres aux vidéos, faire des montages, visites à l’hôpital aux malades, dans les prisons, être doué à l’oral pour la da’wah, vulgariser les signes d’Allah que tu as trouvé dans ton champs de compétence…
  3. Encourager les personnes, musulmanes ou non musulmanes, qui défendent d’une manière ou d’une autre la Vérité et donc l’islam ou les musulman(e)s : c’est bien connu, c’est ceux qui ne sont pas contents qui font le plus parler d’eux, eh bien le seul fait qu’un Yasin remercie le journaliste qui a taffé pour pondre un article objectif tandis que le gros beauf d’extrême droite l’aura insulter, cela aura indéniablement un effet de da’wah. Musulmans comme kafir, on reste avant tout humain et sans avoir d’égo surdimensionné, savoir que quelqu’un a apprécié notre travail ne peut qu’encourager cette personne à continuer. Prendre 15 secondes pour laisser un commentaire de remerciement, à l’heure des RT et likes invisibles, ne mange pas de pain. Celui qui ne remercie pas les gens n’a pas remercié Allâh.
  4. Partager les informations : les articles les plus vus seront forcément mis en tête de liste, si tu es actif, n’hésite pas à afficher tes convictions et à faire tourner les bons articles, même si on se moque de toi après.

Article trouvé sur Facebook et quelque peu modifié.

Sois une de ces quatre personnes

Deviens un Savant, si tu en es capable
Si tu ne le peux, sois-en un disciple
Si tu ne le peux, montre leur de l’affection
Si tu ne le peux, alors (au minimum) ne les déteste pas

‘Umar ibn Abdil ‘Aziz (RA), Jâmi’u Bayânil-‘Ilmi wa Fadhlihî

Quelle réaction aux décès de non-musulmans qui étaient intègres ?

Nelson Mandela, Jean Paul II, l’Abbai Pierre,  Mère Teresa,…

Certaines personnes sont des symboles à elles seules, on ne peut le nier : elles ont été respectées, adulées, louées dans les médias et sur les réseaux sociaux pour leurs efforts et les changements qu’elles ont amené à l’humanité. La nouvelle de leurs décès atteint et attriste le monde entier, si bien que même leurs opposants les plus farouches d’antan rejoignent la caravane des éloges et regrettent leurs disparitions !

En tant que musulman, comment devrait-on répondre à la mort de telles figures ? La réponse à cette question est importante puisqu’elle touche à la croyance fondamentale du musulman et par la permission d’Allah, cet article adressera quelques points clés dont nous devrions tous être conscients.

Tout d’abord, il est important de noter que certains principes et valeurs sont reconnus ou combattus de façon unanime, tels que l’injustice ou le racisme. Ces valeurs ne sont pas restreintes à la seule foi de l’Islam mais plutôt partagées par les gens des autres fois et traditions. Quand ces personnalités défendent ces valeurs et nous inspirent à partager ces valeurs on ne devrait pas forcément les discréditer ni les déshonorer à cause de leurs croyances mais on devrait plutôt reconnaître leurs efforts. Ceci était la voie du Prophète  [Paix et Salut sur lui] et de ses compagnons puisqu’ils reconnaissaient certains des traits louables de ceux qui avaient pourtant mécru en Islam.

Par exemple, le Prophete  [Paix et Salut sur lui] ordonna à certains de ses compagnons d’émigrer en Abyssinie où il y avait un roi – le Négus – alors chrétien, qui « n’oppressait personne » et que son royaume était un pays de « sidq » (justice) [1]. Ce roi avait également été décrit par al-Wâqidi comme étant un homme droit (sâlih). [2]

De même pour le polythéiste Mut’im ibn ‘adiy, oncle distant du Prophète  [Paix et Salut sur lui] qui se distingua par deux actions :

1) quand le Prophète  [Paix et Salut sur lui] fût lapidé à Taïf, ce Mut’im Le  protégea et permit son retour à La Mecque ;

2) quand le Prophète   [Paix et Salut sur lui] fut exilé dans la vallée de Abu Tâlib et en y restant affamé pendant 3 ans, Mut’im ibn ‘adiy contribua à faire cesser le boycott. Il fut donc si estimé par le Prophète  [Paix et Salut sur lui] pour ces actes au point qu’il  s’exclama – après avoir fait des prisonniers lors de la grande bataille de Badr – que « si Mut’im ibn ‘adiyy avait été vivant et m’aurais approché à propos de ces grossiers personnages (les captifs polythéistes), je les aurais laissé libres juste par son entremise » [3].

Il y a aussi Abdullāh bin Jud’ân qui s’était distingué par sa générosité et sa noblesse de caractère. En fait avant l’islam, l’Envoyé d’Allah  [Paix et Salut sur lui] se joignit à lui pour aider un commerçant qui avait été floué par un notable mecquois. En une occasion Ibn jud’an importa 2 000 chameaux chargés de blé, de miel et de beurre depuis la Syrie, non pas pour commercer mais pour inviter publiquement tous le monde à venir manger sa nourriture.

Notre mère ‘A’icha questionna le Prophète  [Paix et Salut sur lui] au sujet de Ibn Jud’an en ces termes : « il conservait les liens de parenté pendant la période d’ignorance et nourrissait le pauvre [et aidait le nécessiteux dans une autre narration], est-ce que cela lui sera d’un quelconque secours ? » Le Prophète  [Paix et Salut sur lui] répondit : « Non Ô Aicha car il n’a jamais dit « Ô Allah, pardonne moi mes péchés le Jour de la Rétribution« . [4] L’imam Nawawi, spécialiste du hadith et référence dans notre religion, nota ce hadith sous la section « Preuve que les bonnes actions ne profitent pas à celui qui meurt sur l’incroyance ».

Ainsi n’est-il pas seulement question de « bonnes actions ».

Prenons encore le cas de Abu Tâlib, oncle du Prophète  [Paix et Salut sur lui], qui éleva donc son neveu orphelin  [Paix et Salut sur lui] dès l’âge de 8 ans comme son propre fils. Par la suite, il le défendit quand sa propre tribu le déserta et lui offrit abri et refuge ! Quel musulman sur cette Terre, mort ou vivant, peut prétendre égaler en actes ces actions spécifiques de Abu Tâlib ?

Le Coran témoigne même de la tristesse de l’Envoyé d’Allah  [Paix et Salut sur lui] du fait que son oncle bien aimé n’ait jamais embrassé l’islam :

« Tu (Muhammad) ne guides pas celui que tu aimes : mais c’est Allâh Qui guide qui Il veut. Il connaît mieux cependant les bien-guidés. » [al-Qasas: 56]

Si les actions bonnes étaient suffisantes, alors Abu Tâlib aurait été destiné au Paradis et non pas en enfer. Oublions un instant les mécréants, même le plus pieux des musulmans ne peut égaler Abu Tâlib pour son service rendu à l’islam ou l’amour qu’avait l’Envoyé d’Allâh  [Paix et Salut sur lui] pour lui. Et pourtant il a été condamné à la Damnation éternelle.

Le Prophète  [Paix et Salut sur lui], homme plein de Miséricorde, dit même : « je demanderais Allah de te pardonner à moins qu’Il m’interdise de le faire ». Allah -jalla wa ‘alâ- révéla par la suite :

« Il n’appartient pas au Prophète et aux croyants d’implorer le pardon en faveur des associateurs, fussent-ils des parents alors qu’il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l’Enfer. » [5][6]

Personnellement, si je pouvais vivre un million d’années, je ne pourrais égaler l’action de Abu Tâlib.

Et pourtant je remercie Allah de m’avoir donné la foi (îmâne), car en dépit de ma pénurie en bonnes actions et de la profusion de mes péchés, je suis un membre de la oumma (communauté) du Messager d’Allah Muhammad  [Paix et Salut sur lui]; à la différence de Mut’im bin ‘Adiy ou de Abu Tâlib, qui donnèrent du réconfort au Prophète  [Paix et Salut sur lui] lui-même car en effet je ne parle pas là juste de bonnes actions, mais d’actions extraordinaires.

Ainsi on peut conclure que reconnaître les bons traits des non-musulmans ne nécessite pas de contrevenir à sa foi et n’oppose pas la croyance de al-walâ wal barâ (l’alliance et le désaveu).

Tout ceci nous amène au sujet de ce billet. Une rapide revue des réseaux sociaux montre que beaucoup de musulmans, lorsqu’ils apprennent le décès de certaines bonnes personnes, ne peuvent s’empêcher de faire des invocations, comme à dire RIP (« qu’il repose en paix »), entraînés par les sentiments populaires dominants et voulant prouver ce que Dieu seul sait. Personne ne peut connaître l’état d’un décédé sauf celui à qui vient une Révélation de la part d’Allâh, et puisqu’elle ne viendra plus après le dernier des Prophètes  [Paix et Salut sur lui], on ne peut (doit) que s’abstenir.

Il est par conséquent interdit pour le croyant de dire « RIP » ou toute autre invocation après le décès de quelqu’un qui nous quitta dans un état apparent autre que sur l’Islam, tout comme cela est clairement explicité dans le verset ci-dessus.

Pour les personnes soi-disantes « éclairées » et « modernes » qui s’entêteraient à garder une attitude non-islamique, voici la réaction d’Allah Lui-même explicitée dans la sourate al-Baqarah :

« Ceux qui ne croient pas et meurent mécréants, recevront la malédiction d’Allah, des Anges et de tous les hommes.
Ils y demeureront éternellement; le châtiment ne leur sera pas allégé, et on ne leur accordera pas le répit. »
[al-Baqarah: 161-2]

Allâh est clair sur le fait que :

  • Ceux qui meurent mécréants sont sous Sa Malédiction ;
  • Les Anges les maudissent ;
  • Exceptés ceux qui préfèrent ne voir que les bonnes actions de ces gens, le reste de l’humanité qui soumettent leurs opinions à Allâh maudissent ceux qui meurent en le rejetant. Selon l’imam et exégète al-Baghawî, le mécréant se maudira lui-même ;
  • Contrairement au croyant qui peut espérer une libération éventuelle, le mécréant est punit pour l’Éternité. Allah ne fait pas de distinction dans cette catégorie si la personne était « bonne » ou « mauvaise » ;
  • Il n’y a aucun allègement de son châtiment
  • Ce châtiment est continu sans répit.

L’imam al-Nawawî dit dans son livre a propos des invocations : « Chapitre: ce qu’un musulman devrait dire à un dhimmî (citoyen non musulman) quand il le traitait avec gentillesse : Sache qu’il n’est pas permis de faire du’a pour lui (c-à-d l’incroyant) pour son pardon et le semblable [7] de ce qui ne devrait pas être dit pour les incroyants. Cependant, il est permis de faire du’a pour sa guidance guidée et sa santé en général puisqu’il a été rapporté dans le livre de Ibn Sunni que Anas (RA) a dit que « Le Prophète  [Paix et Salut sur lui] demanda de l’eau d’un juif qui ensuite la lui donna. Le Prophète  [Paix et Salut sur lui] dit ensuite « Qu’Allah embellisse ta face ». On dit que cet homme n’eut jamais de poils blancs jusqu’à sa mort. » [8]

Certains personnes pourraient trouver les points ci-dessus rigides, désagréables ou même extrêmes, surtout si cela est lu à chaud tout juste après le décès de ces « bonnes personnes », seulement il est important qu’on n’autorise pas nos émotions de contrevenir à notre foi et ses règles. Le sujet des invocations est un sujet sensible sérieux dans notre foi au point que le Prophète  [Paix et Salut sur lui] a dit « ‘ invocation est l’adoration ».

Le croyant doit toujours connecter ses pensées et émotions avec l’Au-Delà, et donc quand il voit cette vie mondaine il regarde à travers la lentille de l’Au-Delà et réalise que la réussite est la réussite dans l’Au-Delà, celle qui mène à la réussite auprès d’Allah, Qui a dit :
« Tu n’en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Allah et au Jour dernier, qui prennent pour amis ceux qui s’opposent à Allah et à Son Messager, fussent-ils leurs pères, leurs fils, leurs frères ou les gens de leur tribu. Il a prescrit la foi dans leurs cœurs et Il les a aidés de Son secours. Il les fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, où ils demeureront éternellement. Allah les agrée et ils L’agréent. Ceux-là sont le parti d’Allah. Le parti d’Allah est celui de ceux qui réussissent. »[9].

Tout ce qui n’est pas pour la réussite auprès d’Allâh, est éphémère et ses effets ne perdureront que tant que nous vivrons sur cette Terre, période que nous dépasserons bien un jour.

Il est unanimement reconnu par les savants musulmans que la validité des actes dans l’Au-Delà dépend d’avoir la foi en Islam :
« Quiconque fait de bonnes œuvres tout en étant croyant, on ne méconnaîtra pas son effort, et Nous le lui inscrivons [à son actif]» [10]

« Et ceux qui cherchent l’au-delà et fournissent les efforts qui y mènent, tout en étant croyants… alors l’effort de ceux-là sera reconnu. [11]

« Dis [Ô Muhammad] : « Voulez-vous que Nous vous apprenions lesquels sont les plus grands perdants, en œuvres ? Ceux dont l’effort, dans la vie présente, s’est égaré, alors qu’ils s’imaginent faire le bien. 

« Ceux-là qui ont nié les signes de leur Seigneur, ainsi que Sa rencontre. Leurs actions sont donc vaines ». Nous ne leur assignerons pas de poids au Jour de la Résurrection.[12]

« Nous avons considéré l’œuvre qu’ils ont accomplie et Nous l’avons réduite en poussière éparpillée.[13]

La plus grande leçon qu’on peut apprendre de la vie de ces « bonnes personnalités » non-musulmanes est que peu importe la quantité de bien que tu puisses faire dans cette vie, elle ne sera pas rien si tu ne choisis pas de croire dans le meilleur Bien : de dédier ta vie à ton Créateur et passer ta vie en soumission à Lui.

Avant de conclure il m’est parvenu que beaucoup de gens citent un hadith important en dehors de on contexte. Le hadith est comme suit :

Sahl bin hunayf et Qays bin Sa’d étaient assis dans la ville de Al-Qâdisiyyah. Une procession funéraire passa devant eux et ils se levèrent. On leur dit que la procession funéraire était celle des habitants du paus cad d’un non croyant, sous la protection des musulmans. Ils dirent « Une procession funéraire passa devant le Prophète  [Paix et Salut sur lui] et il se leva. Quand il lui dit que c’était le cercueil d’un juif, il dit « N’est-ce pas un être vivant (âme)? » [15]

Cette narration a été citée par certains pour prouver le profond respect et la révérence pour le défunt qui est quelque chose qui est encouragé aussi bien pour les incroyants que les croyants . Cela ne veut pas dire qu’on devrait manquer de respect ou traités injustement, seulement citer ce hadith pour déclarer qu’un incroyant mérite le niveau de vénération est trompeur.

Pour clarifier la version de an-Nassa’î rapporte :: « une funéraire passa par nous et le Messager d’Allah se leva et nous nous levâmes avec lui » Je dis « O Messager d’Allah, c’est un convoi Juif ». Il dit « La mort est quelque chose de terrifiant, alors si vous voyez un convoi funéraire, levez-vous » [16]

De même la version de Ibn Majah rapporte « une funéraire passa par nous et le Messager d’Allah se leva et dit « Levez-vous en guise de reconnaissance de l’énormité de la  mort » [17]

De ces deux versions il est clair que le Prophete  [Paix et Salut sur lui] se leva non pas pour la vénération pour le défunt, mais pour la mort elle-meme. De même Ibn Hajr mentionne que dans la version de l’incident, comme enregistré par hâkim, le Prophete  [Paix et Salut sur lui] a dit « nous nous sommes levés en respect des Anges (c-à-d ceux qui sont associés à enlever les vies de la personne)…et dans une autre version le Prophète  [Paix et Salut sur lui] a dit « vous ne vous levez que par révérence pour les anges qui prennent les âmes des gens » et la version de ibn hibbân se lit « par la crainte d’Allah, celui qui prend les âmes des gens » [18]

De même le hâfidhz Badr ad-din al-‘aynî a dit concernant la portion « N’est-ce pas une âme ? » « Il se leva du à la difficulté et à l’énormité de la mort et son rappel. Ainsi s’il s’est levé c’est pour rappeler la mort et rendre son rappel plus efficace » [19]

Al-Munâwi a dit « Il se leva par respect et honneur pour celui qui a pris l’âme ou les anges du châtiment qui étaient présents ou due à la difficulté de la mort et son évocation et pas pour le mort lui-même. Ainsi, son lever était dû à la gravité de la mort et d’honorer la décision et le décret d’Allah » [20]

Beaucoup de savants ont même dit que la pratique de se lever pour le défunt a été abrogée puisqu’il a été rapporté que le Prophète  [Paix et Salut sur lui] s’assis par la suite quand d’autres processions passèrent devant par Lui !

Un autre point qu’il convient de clarifier est que nous croyants n’avons pas à déterminer le sort de quiconque dans l’au delà. Nous croyons que si une personne meurt sur l’incroyance alors il aura mérité l’éternité du Feu, comme Allah l’aura décidé. C’est un principe général et ne peut pas être utilisé pour se prononcer sur un individu en particulier.

Pour conclure, on doit souligner que le but de cet article n’était pas de chipoter sur l’utilisation de l’acronyme RIP ou de l’utilisation du hadith qui dit de se lever pour le défunt, mais l’idée principale de l’article est que nous musulmans devrions avoir une vision plus globale des choses et ne pas les restreindre au superficiel seulement. Malheureusement, cette façon étroite de voir les affaires a aussi réussi à pénétrer notre façon de comprendre des concepts de la charia (loi islamique). On ne pourra formuler une bonne compréhension de notre religion que quand on accordera notre compréhension de toutes affaires avec l’au delà et que autoriserons notre croyance à nous guider sur comment on doit réfléchir, se comporter et agir.

Nos voisins ont un droit sur nous, même s’ils rejettent Allah. C’est ce que l’envoyé d’Allah  [Paix et Salut sur lui] nous a appris. Les consoler pendant leurs grief n’est que bon caractère et un moyen de nous acquitter de leurs droits sur nous. Ce n’est pas le sujet, ce que je réfute c’est le fait d’outre-passer les paroles réconfortantes au point de contredire le Qour’âne. Je dispute de faire l’éloge d’un incroyant dans la maison d’Allah.

Allah déteste que l’on fasse les éloges d’un pécheur. Abu Ya’la, Ibn hajar, Abu Nu’aym et al-Bayhaqî rapportent ce hadith de Anas du Prophète [Paix et Salut sur lui] qui a dit :

عَنْ أَنَسِ بْنِ مَالِكٍ رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُ ، قَالَ : قَالَ النَّبِيَّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ : ” إِذَا مُدِحَ الْفَاسِقُ اهْتَزَّ لِذَلِكَ الْعَرْشُ ، وَغَضِبَ لَهُ الرَّبُّ عَزَّ وَجَلَّ

Quand on fait l’éloge d’un fâsiq (un pécheur invétéré) le Trône tremble à ceci et Allah en est furieux

N’est-il pas encore plus sérieux quand l’éloge est faite d’un pécheur qui est mort en plus en rejetant Allah ? Il faut distinguer distinguer entre les faits (neutres) et le compliment outre-mesure et exagéré. Chaque hadith concernant Abu talib reste objectif dans les faits cités, mais y a-t-il un seul hadith authentique de l’envoyé d’Allah [Paix et Salut sur lui] qui montre qu’il faisait l’éloge de son oncle après sa mort ? Il y a plutôt des preuves que cela aurait mis en Colère Allah.

Si cet article donne l’impression que je prônerais une ligne « dure » dans notre attitude à avoir envers les incroyants alors je m’en excuse car ce n’est pas mon intention. Au contraire montrons leur le caractère de l’envoyé d’Allah  [Paix et Salut sur lui]. On peut consoler, et une simple déclaration ou bien attester la réalisation de ses faits et gestes peut suffir dans un contexte donné. Et il suffit de se remémorer qu’Allah est Le Juste Lui-même, il connaît les pensées intimes de sa création donc aucun doute à avoir.

Un dernier point qui pourrait être soulevé est de se demander si on n’excède pas les limites quand on a des opinions qui contredisent le Qour’âne. On peut avoir une certaine liberté dans la façon de présenter l’Islam, mais si on transige sur principes basiques pour soi-disant ne pas choquer quiconque, où doit-on placer la limite ? Et le résultat, compromis après compromis, sera-t-il toujours l’Islam ?

Comment peut-il être possible qu’un serviteur émette un avis contraire au Décret d’Allah ? Un tel serviteur ne peut qu’être ignorant de ce qu’Allah a dit, et se repentira en apprenant la vérité, nul doute.

J’appelle sincèrement et sérieusement tous mes frères et sœurs musulmanes qui auraient eu une opinion contraire aux Paroles d’Allah, à se repentir immédiatement et sincèrement, et à se conformer au caractère sublime du Prophète  [Paix et Salut sur lui].

[1] Voir la Sîrah Ibn Hishâm 1/321

[2] Voir al Maghâzi de al-Wâqidî, introduction, p.21

[3] aīḥ al Bukhāri, 4024.

[4] Musnad al Imâm Ahmad, 24621.

[5] al-Quran 9:113

[6] Note that although the verse above is from a Madani chapter of the Qur’ān and the death of Abū Ṭālib took place in Makkah, this does not make the use of the verse invalid to refer to the incident of the death of Abū Ṭālib since when scholars of tafsīr mention that verse xyz was revealed for xyz reason it can either mean that the verse was explicitly revealed for that particular reason or that the meaning of the verse applies to that particular incident. Hence, you will find most scholars of tafsīr refer to this incident to explain the meaning of the verse.

[7] Ibn ‘Alan commented on what he meant by ‘and the likes’ by saying: “such as asking for His mercy to descend on him or that he enters jannah or that Allāh be pleased with him.” Al Futūāt ar-Rabbāniyyah 6/262, Dār Iyā’ at-Turāth al ‘Arabi.

[8] Ibid

[9] Surah al Mujâdalah, v.22

[10] al-Quran 21:94

[11] al-Quran 17:19

[12] al-Quran 18:103-105

[13] al-Quran 25:23

[14] Al Bukhari.

[15] An-Nasai:1922

[16] Ibn Majah 1610

[17] Fatḥ al Bāri, 3/180

[18] ‘Umdatul Qāri’ 8/111

[19] Fayḍ al Qadīr 1/359

Article entièrement traduit de ces deux articles suivants, avec légères modifications :

http://kindi313.wordpress.com/2013/12/07/death-of-mandela-or-death-of-imaan/

http://www.islam21c.com/politics/how-should-we-respond-to-the-death-of-mandela/

Le Diagnostic et le Traitement

On rapporte de Qatâdah (RA) qu’il a dit :
« En vérité, le Qour’âne t’oriente vers ta maladie et vers ton remède ; pour ce qui est de ta maladie, ce sont tes péchés, et pour ce qui est de ton remède, c’est de rechercher le Pardon d’Allâh »
Al-Bayhaqî, Chouʿab Al-Îmâne 9:347 n° 6745.

Réflexion : on délaisse souvent à tort la lecture régulière du Qour’âne, or ce n’est pas juste un livre avec quatre couvertures et des pages, c’est plutôt un Message qui s’adaptera en tout temps en tout lieu et pour chaque personne, car c’est Allâh, Créateur de tout cela, l’Omniscient, qui L’a promulguer.

Jeûner trois jours renouvelle totalement le système immunitaire

En Islam comme il est bien connu, nous sommes  invités à jeûner régulièrement, comme le jeûne des jours blancs (13e, 14e et 15e jours lunaires).

Des chercheurs d’une équipe de l’Université de Californie du sud (USC) affirment avoir trouvé le moyen de contraindre le corps humain à se régénérer. Une découverte annoncée comme «capitale». Jeûner pendant 72 heures peut permettre de reconstruire l’ensemble du système immunitaire même chez les personnes âgées ou gravement malades telle est la conclusion de cette nouvelle étude scientifique.

Si jeûner est considéré comme néfaste pour l’organisme par les nutritionnistes, priver le corps de nourriture pendant trois jours contraindrait ensuite la moelle osseuse à produire de grandes quantités de globules blancs qui combattent les infections. Cette découverte peut être particulièrement utile aux malades dont le système immunitaire a été affaibli, par exemple les cancéreux traités par des chimiothérapies.

Selon les chercheurs d’USC, jeûner lance un processus de régénération. «Cela donne le feu vert à la moelle osseuse pour reconstruire l’ensemble du système immunitaire» explique Valter Longo, professeur de gérontologie et de biologie à l’Université de Californie du sud. «Et la bonne nouvelle est que le corps se débarrasse des parties du système immunitaire abîmées ou âgées et inefficaces, pendant le jeun. 

Les jeûnes prolongés contraignent en fait le corps à consommer ces réserves de glucoses et de graisses mais aussi détruisent une proportion importante des globules blancs. «Quand vous vous privez de nourriture, le corps essaye d’économiser l’énergie dépensée et pour cela recycle un grand nombre de cellules du système immunitaire qui ne sont pas indispensables, notamment celles qui sont abimées». Ainsi, pendant le jeûne, le nombre de globules blancs baisse fortement et augmente rapidement quand la personne s’alimente à nouveau. Le jeûne a aussi un autre effet bénéfique, il réduit la présence dans le corps de l’enzyme PKA qui est liée au vieillissement et augmente les risques de cancer et de croissance des tumeurs.

«Il n’y a pas de preuve que jeûner soit dangereux mais il y a de grandes preuves que ce soit bénéfique», résume Valter Longo.

Source : http://m.slate.fr/story/100539/jeuner-trois-jours-systeme-immunitaire

Perso, je suis les ahl-ul-Bayt (AS)

On demanda à ‘Ali fils de Houssayn fils de ‘Ali [RadiyAllahu ‘anhu] : “Quels étaient les rapports de Abu bakr [RadiyAllahu ‘anhu] et de ‘Umar [RadiyAllahu ‘anhu] avec l’Envoyé d’Allah ﷺ ?”

Il répondit : « Leurs rapports étaient à l’image de leurs situations avec Lui ﷺ aujourd’hui [c-à-d la juxtaposition de leurs tombes] »

Abû Bakr Al-Daynoûrî, Al-Mujâlasah wa Jawâhir Al-ʿIlm 4:254

Réflexion : les ahl-oul-bayt (AS) ont toujours respecté les compagnons (sahabahs), et vice-versa ; ce n’est que bien après que des extrémistes menteurs et paranoïaques (rawâfid chiites) ont mis dans leurs bouches des paroles ignobles. Il suffit de creuser leurs livres pour s’en apercevoir.

Les enfants naissent croyants !

D’après Abou Hourayra le Prophète صلى الله عليه وسلم – sur Lui soit la Paix – a dit :
« Chaque nouveau-né vient au monde selon la fitra (saine nature avec laquelle il fut créé) et ce sont ses parents qui font de lui un juif, un chrétien ou un mazdéen. (…) » (rapporté par Boukhâry et Muslim)

(Allâh a dit) « J’ai créé Mes serviteurs hunafâ’ (purs musulmans), tous. Et les diables sont venus à eux, les ont détournés de leur Dîn (religion), ont déclaré illicites pour eux ce que J’ai déclaré licite pour eux, et leur ont ordonné de M’associer ce au sujet de quoi Je n’ai fait descendre aucune preuve » (Muslim, 2865).

Bizarrement cette étude anglophone de 2008 n’a jamais trouvé écho dans les sites d’actualités françaises qui sont d’habitude si prompts à publier et traduire dans la minute qui suit toutes les études plus inutiles les unes que les autres ; peut-être parce que leurs dogmes si fragile est basé sur le rejet de Dieu et de toute religion et que de telles trouvailles déplaît à leur ego.

Le Docteur Justin Barrett, chercheur à l’Université d’Oxford, a récemment découvert que tous les enfants naissent croyants, qu’ils ont la capacité innée de croire en un Dieu unique. Interviewé par la radio BBC, le chercheur revient sur ce qu’il a relevé.

Selon les recherches effectuées par cet anthropologue, l’être humain possède dès sa naissance une prédisposition à croire en une divinité et au fait que nous sommes tous créés dans un but particulier. Les résultats de cette recherche vont même plus loin puisque le Docteur affirme que chaque enfant a foi en Dieu, quand bien même son environnement n’est pas religieux. Pour illustrer cela, le Docteur Justin Barret explique qu’un enfant vivant sur une île déserte serait également croyant dès la naissance. C’est en ce sens qu’il a déclaré : « Si nous en envoyions une poignée sur une île, je pense qu’ils croiraient en Dieu ».

« La majorité des évidences scientifiques des 10 dernières années montre que beaucoup semble être inscrit dans le développement naturel des esprits des enfants que ce que nous le pensions auparavant, y compris la prédisposition de voir le monde naturel crée et pour un but désigné, et qu’une sorte d’Être intelligent est derrière cet objectif » dit il à la BBC Radio 4.

Dr Barrett dit qu’il y a des indices prouvant que dès l’âge de quatre ans, les enfants comprennent que bien que certains objets soient crées par des humains, le monde naturel leur parait lui différent.
Il ajoute que cela signifie que les enfants sont plus à même de croire au créationnisme plutôt qu’en l’évolution, en dépit de ce que pourrait leur dire parents ou enseignants.

Dr Barrett rapporte que des anthropologues ont découvert que dans certaines cultures, les enfants croient en Dieu et ce même quand les enseignements religieux leurs sont cachés

« Les enfants développent naturellement un sens qui fait qu’ils sont plus à même de croire en une Création Divine et dans le « Dessein intelligent ». À l’opposé, l’évolution est contre-nature pour l’esprit humain, et relativement difficile à croire »

Source 1

Source 2