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Ce que le jeûne m’apprend

Par Mohammed Karimi al-maghribi

بسم الله الرحمن الرحيم

Le jeûne m’apprend que je dois faire jeûner ma langue aussi en l’empêchant de proférer des paroles grossières, des insultes et à fortiori des anathèmes (maudire les gens -la`n-, les excommunier -takfîr-, les taxer d’innovation -tabdî`-, les qualifier de pervers -tafsîq-).

Le jeûne m’apprend à adapter mes activités mondaines à mes activités spirituelles et non l’inverse.

Le jeûne m’apprend ceci : au lieu de chercher dans ma religion les prétextes qui justifient ma faiblesse face aux tentations et aux interdits, je dois en puiser les forces spirituelles qui me permettent d’y résister et qui résident dans le jeûne, la prière et d’autres rites.

Le jeûne m’apprend le sens de l’organisation et que la vie tant spirituelle que matérielle nécessite pour son bon déroulement un programme.
Le jeûne est un excellent programme pratique de sensibilisation à la souffrance des pauvres. Il m’apprend à être compatissant envers les pauvres, les sinistrés, les orphelins, etc.
Le jeûne m’apprend le vrai sens de la liberté. Il m’initie à me libérer des attaches terrestres. Il me rappelle que je suis un serviteur d’Allah, le Créateur des cieux et de la terre, et un serviteur d’Allah est trop libre et trop éminent pour accepter d’entrer dans le moule du consumérisme, ou dans le moule du sectarisme, ou dans le moule de l’extrémisme, ou dans tout autre moule fabriqué dans les laboratoires des élites mondialistes ou ailleurs.
Le jeûne m’apprend à être optimiste quant à l’unité de ma communauté. En effet, quand je vois que, partout dans le monde, les membres de ma communauté jeûnent un même mois, s’abstiennent de manger et de boire à l’aube et rompent leur jeûne au coucher du soleil, perpétuent la sunna de la prière dite tarâwîh, ainsi que d’autres rites qu’ils célèbrent en commun, cela ravive en moi l’espoir qu’ils se mettent d’accord sur d’autres points.
Le jeûne me rappelle la supériorité d’Allah sur toutes les idoles terrestres, que cette idole s’appelle le nouvel ordre mondial, la laïcité ou autre. Aucune divinité n’est capable de donner un ordre d’abstinence aussi rigoureux que le jeûne et de voir ensuite son ordre observé intérieurement et extérieurement par des milliards d’adeptes depuis quatorze siècles (depuis l’envoi du Prophète Muhammad (صلى الله عليه وسلم) jusqu’aujourd’hui, les jeûneurs se comptaient par milliards et non seulement par millions).
Le jeûne me fournit une preuve évidente de la prophétie de Muhammad (صلى الله عليه وسلم). Par un simple ordre sortant de sa bouche aux fins fonds du désert d’Arabie, la communauté musulmane qui est en perpétuelle augmentation et expansion, ne cesse de s’y soumettre génération après génération.
Le jeûne m’apprend que ma religion est consistante, large et profonde. Elle n’est pas une religion lacunaire et creuse qui se réduit à un exercice spirituel de quelques minutes, ou à un recueillement d’une heure par semaine ou par mois, ou à un rassemblement annuel d’une foule en extase, mais c’est une religion qui embrasse la vie entière du musulman et qui est riche en rites, en préceptes et en prescriptions. Rien que pour le jeûne, nous détenons un corpus immense de hadiths prophétiques, de lois, de règles de bienséances, de fatwas, de recherches et d’études.
Le jeûne m’apprend que ma religion est une religion de pureté et de propreté. En effet, le jeûne a la propriété de débarrasser le corps de toxines et la propriété de dépouiller l’âme des mauvaises vertus.
Le jeûne m’apprend que la foi ne se réduit pas à un assentiment du cœur ou à une conviction intérieure comme prétendent les laïques et malheureusement la secte des murjiites de notre communauté. La foi consiste à croire, à dire, à agir et à influer sur le cours des évènements. Le jeûne est un article de la foi qui en fournit un bel exemple.
Le jeûne m’apprend que ma religion est belle. Le jeûne a certes un côté esthétique qui se voit à travers la belle ambiance spirituelle qui règne au mois de ramadan, mais il recèle un côté esthétique plus sublime et plus profond encore, c’est qu’il s’agit d’un secret entre l’homme et son Seigneur car on ne peut pas distinguer la personne qui observe le jeûne de celle qui ne l’observe pas.
À propos du côté esthétique du jeûne, le jeûne est une adoration inhérente au for intérieur du jeûneur dans laquelle il se dépouille de tout profit personnel. Se passer de la nourriture et de la boisson est une qualité de perfection d’Allah. Or, en jeûnant, et donc en s’abstenant de manger, de boire et d’avoir des rapports sexuels, le musulman se rapproche d’Allah par une œuvre qui émane de cet attribut de perfection divine. Et puisque cette œuvre est secrète et rappelle l’exemption d’Allah de tout attribut d’imperfection, Allah -exalté soit-Il- lui a réservé une récompense qu’on ne cesse de contempler et dont on ne peut sonder la profondeur ; Le Prophète e a dit en effet : « Toutes les œuvres du fils d’Adam voient se multiplier la valeur de leur récompense. La bonne action est en effet payée par dix à sept cent fois sa valeur. Allah -Puissant et Majestueux- a dit : « Sauf le jeûne qui est à Moi et c’est Moi qui en fixe la rétribution. Le jeûneur renonce à ses désirs charnels et à sa nourriture pour Moi ». Le jeûneur, [ajouta le Prophète e], connaît deux moments de joie : lors de la rupture du jeûne et lors de la rencontre avec son Seigneur. L’haleine du jeûneur est plus agréable à Allah que l’odeur du musc ».[1]

Le jeûne m’apprend à m’élever au degré de la perfection/bienfaisance -ihsân- que notre prophète bien-aimé a définie de la manière suivante : « Que tu adores Allah comme si tu Le voyais. Et si tu ne Le vois pas, Lui te voit »[2]. En effet, le jeûneur sent qu’Allah observe son aspect extérieur et sa réalité intérieure.

Le jeûne m’apprend à aimer mon Seigneur. En jeûnant, je me livre à une adoration secrète entre moi et Allah, je renonce à mes désirs dans le but de plaire à Allah.

Le jeûne m’apprend à ne pas me montrer supérieur aux pécheurs de notre communauté et à ne pas vouer une admiration excessive de mes œuvres. En effet, quand je vois qu’au mois de Ramadan, les pécheurs et les égarés de notre communauté jeûnent eux aussi, accomplissent des veillées en prière et rivalisent de générosité, je me dis : « Si Allah aide ces gens à réussir de telles œuvres, c’est qu’ils possèdent sûrement des qualités intérieures que je ne possède pas » et cela m’inspire d’être humble.[3]

Le jeûne m’apprend à témoigner de la reconnaissance à l’égard de mon Seigneur pour les bienfaits qu’Il me prodigue. Si Allah nous privait de nourriture ou de boisson ou rendait celles-ci indigestes ou difficilement accessibles, dans quel état serions-nous ?
Le jeûne me rappelle l’état dans lequel nous serons le Jour de la résurrection en attente du jugement. Ce Jour-là, le soleil sera très proche de nous et nous serons dans un état d’affliction insupportable. Qu’Allah nous aide à supporter ce Jour-là !
Le jeûne m’apprend que ma religion n’est pas monolithique, mais elle est diversifiée. Ses textes, ses lois, ses préceptes et ses rites varient dans leur longueur, leur profondeur, leur rigueur. Ainsi on distingue le jeûne obligatoire, le jeûne surérogatoire, le jeûne expiatoire, le jeûne votif. Le fait que le mois de Ramadan suive le cycle lunaire permet au musulman d’expérimenter le jeûne de la saison d’hiver, du printemps, d’été et d’automne.

Le jeûne m’apprend à patienter dans l’obéissance à Allah, contre les interdits d’Allah et face aux implications douloureuses du Décret d’Allah.
Le jeûne m’apprend un mode d’éducation de mes enfants. En initiant notre enfant au jeûne, nous lui apprenons le dévouement véritable à Allah, à se sentir sous le contrôle de Son Œil en secret et à acquérir la force de refréner ses envies[4]. Ainsi nous ferons de lui l’homme de demain sur lequel la communauté puisse compter.
Le jeûne m’apprend que ma religion est facile et tolérante. Le Prophète e a dit en effet : « Allah a dispensé le voyageur de la moitié de la prière et Il a dispensé la femme enceinte et la femme qui allaite du jeûne »[5]. Jeûner continuellement est contraire à sa voie, il a même dit : « Celui qui jeûne continuellement n’a ni jeûné, ni mangé »[6].
Le jeûne m’apprend l’esprit du groupe et l’entraide mutuelle, car c’est un devoir qui s’impose à tous les membres assujettis de la communauté.
Le jeûne m’apprend à éduquer mes sens de sorte qu’ils se prémunissent contre les péchés et évitent scrupuleusement les passions et les désirs concupiscents. C’est la taqwâ dont Allah parle en tant que finalité du jeûne dans le verset suivant : « Ô vous qui croyez, il vous a été prescrit de jeûner, comme cela fut prescrit à ceux qui étaient avant vous, afin que vous manifestiez de la piété -taqwâ- »[7]
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[1] Hadith rapporté par Muslim.
[2] Hadith rapporté par Al-Bukhârî.
[3] Selon Abû Hurayra, l’Envoyé d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Il y avait deux hommes d’entre les fils d’Israël qui fraternisaient, le premier commettait beaucoup de péchés, l’autre était très pieux. A chaque fois que le dévot voyait le prévaricateur dans le péché, il l’exhortait à arrêter. Il le trouva un jour en train de commettre un péché et lui dit : « Arrête de pécher », il lui répondit : « Laisse-moi avec mon Seigneur. Es-tu envoyé pour veiller sur moi ? », « Allah ne t’absoudra jamais ! -ou : Allah ne te fera jamais entrer au Paradis ! – répliqua le dévot ». Lorsqu’ils décédèrent et comparurent ensemble devant le Seigneur des mondes. Allah dit au dévot : « Es-tu au courant de ma décision ? Contrôles-tu ma Puissance ? » Il s’adressa au prévaricateur et lui dit : « Va et entre au paradis par Ma miséricorde ». Puis Il s’adressa au dévot en disant : « Conduisez-le en l’enfer ».
[4] Al Bukhârî et Muslim rapportent qu’ar-Rubayyi` bint Mu`awwid a dit : Le matin du jour de `Âshurâ’, l’Envoyé d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a envoyé aux villages qui environnent Médine des Ansârs leur annoncer : « Celui qui est en état de jeûne, qu’il continue son jeûne ! Celui qui ne l’est pas, qu’il jeûne le reste du jour ! » Elle ajouta : « Depuis ce jour-là, nous jeûnions le jour de `Âshûrâ’ et nous faisions jeûner nos enfants. Nous leur fabriquions des jouets en laine, et si l’un d’eux pleurait à cause de la faim, réclamant de la nourriture, nous le distrayions avec ces jouets jusqu’à l’heure de la rupture du jeûne ».
[5] Hadith rapporté par Abû Dâwûd. Voir « sahîh Abû Dâwûd » (n° 2083), et « sahîh an-Nasâ’î » (n° 2145). Le shaykh al Albânî a qualifié son autorité canonique d’assez bonne -hasan-.
[6] Hadith rapporté par Muslim (3/167), Ahmad dans son musnad (4/24), Ibn Khuzayma dans son sahîh (n° 2150), an-Nasâ’ (4/207), Ibn Mâja (n° 1705), al-Hâkim (1/435).
[7] Coran al-baqara, 183.

Le jeûne et le « selfie »

Par Mohammed karimi al-maghribi

Un selfie qui montre qu’on est en état de jeûne ! … Existe-t-il un geste, une posture, une tenue vestimentaire, une grimace qui incarnent l’humilité et la dévotion du jeûneur en particulier ?

La réponse est que le jeûne est une adoration purement secrète.

Selon un hadith divin -qudsî-, Allah a dit : « Toutes les œuvres de l’enfant d’Adam lui appartiennent, sauf le jeûne qui M’appartient et c’est Moi qui en fixe la rétribution » [al-Bukhârî et Muslim].
Le jeûne est une école qui nous initie à préserver notre dévouement à Allah, notre foi et notre dévotion de tout ce qui est susceptible de les corrompre, notamment l’ostentation.

Prier et se prendre en selfie, lever les bras pour invoquer Allah et se prendre en selfie, effectuer les tournées rituelles autour de la Kaaba et se prendre en selfie, porter l’ihrâm du pèlerin et se prendre en selfie. Ces pratiques sont incompatibles avec l’esprit de l’adoration qui est le recueillement devant Allah, un recueillement où s’éteignent les images et les êtres pour ne contempler que Celui qui ne cesse d’être.


Cessons de chosifier nos adorations !

Cessons de transformer nos adorations d’une nourriture spirituelle en une nourriture de l’égo !

Cessons de réduire nos adorations à une image sur l’écran lisse du mobile, sans aucune profondeur !

Nous avons déjà confié à ces « prothèses physiques » ce bienfait d’Allah qu’est la mémoire, au point que même des jeunes sont devenus amnésiques, allons-nous les laisser aussi voler nos adorations ?

Jeûner trois jours renouvelle totalement le système immunitaire

En Islam comme il est bien connu, nous sommes  invités à jeûner régulièrement, comme le jeûne des jours blancs (13e, 14e et 15e jours lunaires).

Des chercheurs d’une équipe de l’Université de Californie du sud (USC) affirment avoir trouvé le moyen de contraindre le corps humain à se régénérer. Une découverte annoncée comme «capitale». Jeûner pendant 72 heures peut permettre de reconstruire l’ensemble du système immunitaire même chez les personnes âgées ou gravement malades telle est la conclusion de cette nouvelle étude scientifique.

Si jeûner est considéré comme néfaste pour l’organisme par les nutritionnistes, priver le corps de nourriture pendant trois jours contraindrait ensuite la moelle osseuse à produire de grandes quantités de globules blancs qui combattent les infections. Cette découverte peut être particulièrement utile aux malades dont le système immunitaire a été affaibli, par exemple les cancéreux traités par des chimiothérapies.

Selon les chercheurs d’USC, jeûner lance un processus de régénération. «Cela donne le feu vert à la moelle osseuse pour reconstruire l’ensemble du système immunitaire» explique Valter Longo, professeur de gérontologie et de biologie à l’Université de Californie du sud. «Et la bonne nouvelle est que le corps se débarrasse des parties du système immunitaire abîmées ou âgées et inefficaces, pendant le jeun. 

Les jeûnes prolongés contraignent en fait le corps à consommer ces réserves de glucoses et de graisses mais aussi détruisent une proportion importante des globules blancs. «Quand vous vous privez de nourriture, le corps essaye d’économiser l’énergie dépensée et pour cela recycle un grand nombre de cellules du système immunitaire qui ne sont pas indispensables, notamment celles qui sont abimées». Ainsi, pendant le jeûne, le nombre de globules blancs baisse fortement et augmente rapidement quand la personne s’alimente à nouveau. Le jeûne a aussi un autre effet bénéfique, il réduit la présence dans le corps de l’enzyme PKA qui est liée au vieillissement et augmente les risques de cancer et de croissance des tumeurs.

«Il n’y a pas de preuve que jeûner soit dangereux mais il y a de grandes preuves que ce soit bénéfique», résume Valter Longo.

Source : http://m.slate.fr/story/100539/jeuner-trois-jours-systeme-immunitaire

10 bons plans pour un Hajj sans visa

Les actes qui apportent la récompense du Hajj
Le Hajj sans visa !

Étant donné que le Hajj (grand pèlerinage) fait partie des meilleurs adorations en Islam, et que tous n’ont pas les capacités physiques ou financières pour l’effectuer – et d’autant plus de façon régulière – Allah le Très-Haut a accordé la récompense de Hajj-s optionnels pour certains autres actes d’adoration pour le bénéfice de tout un chacun.
Maintenant que les houjjâj (pèlerins) sont partis, ceux qui sont restés chez eux peuvent se réconforter à partir des récits suivants qui nous promettent la récompense du Hajj.

1. Le wudhu’ (ablutions) accompli au domicile avant de rejoindre la Jama’ah (congrégation pour la prière)

Selon Abou Oumâmah, le Prophète صلى الله عليه وسلم – sur Lui soit la Paix –  a dit: « Celui qui se purifie (c-à-d en faisant le wudhu’) et sort de sa maison pour la prière obligatoire, sa récompense est celle du Hâji (pèlerin) en état de sacralisation et celui qui sort pour la prière de Douhâ en ne voulant qu’elle, sa récompense est celle de celui qui fait la ‘Omrah (petit pèlerinage) »(Sounan d’Abi Dawud, Hadith: 559)

2. Salat al-douhâ (prière surérogatoire après le lever du soleil)

Anas ibn Mâlik rapporte que le messager d’Allah صلى الله عليه وسلم – sur Lui soit la Paix – a dit: « Celui qui accomplit la prière du Fajr en commun, puis reste assis en faisant le dhikr (évocation) d’Allah jusqu’au lever du Soleil, ensuite prie deux rak’ât, aura la récompense d’un Hajj complet et d’une ‘Omrah complète » [NdT : attendre environ 15 minutes après le lever du soleil pour prier].
(Sounan Tirmidhi, hadith 586 avec une bonne chaîne)

3. Être au service de ses parents

Anas rapporte qu’un homme vint au Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم – sur Lui soit la Paix – et dit « J’aimerai participer au Jihâd, mais je n’en ai pas les moyens ». L’Envoyé d’Allah صلى الله عليه وسلم – sur Lui soit la Paix – chercha à savoir si un de ses parents était en vie, à quoi il répondit « Oui ! Ma mère est en vie » L’Envoyé d’Allah صلى الله عليه وسلم – sur Lui soit la Paix – dit « Montre à Allah comment tu la sers. Si tu fais ceci, tu seras comme : un hâji, un mu’tamir (quelqu’un qui fait la ‘Omrah) et un Mujâhid (qui lutte dans le sentier d’Allah) » (Abou Ya’lâ, hadith 2760 et Tabarani avec de bonnes chaînes, Targhîb vol 3 pg 315 et mukhtasar ithâf hadith 5721))

 4. Aller à la mosquée pour acquérir ou répandre le ‘Ilm (connaissance)

Abou Oumâmah rapporte que l’Envoyé d’Allah صلى الله عليه وسلم – sur Lui soit la Paix – a dit : « Quiconque va à la mosquée dans le but d’apprendre ou d’enseigner le ‘ilm (connaissance, le savoir), recevra la récompense d’un Hâji dont le Hajj aura été parfait « (tabarani, hadith 7473 avec une bonne chaîne, targhib vol 1 pg 104 et takhrîj-ul-ihyâ hadith 4253)

5. Réciter SoubhânAllâh (Gloire/Perfection pour Allâh) 100 fois matin et soir

On rapporte de ‘Abdoullâh ibn ‘Amr qu’il rapporterait cette narration « Celui qui récite SouhânAllâh 100 fois le matin et 100 fois encore le soir est comme celui qui effectue le hajj 100 fois »(sounan Tirmidhî, hadith 3471, dit faible)

6. La ‘Umrah pendant Ramadan

‘Abdoullâh ibn ‘Abbas rapporte que l’Envoyé d’Allah صلى الله عليه وسلم – sur Lui soit la Paix – est passé près de Oummou Sinan pendant son trajet pour le hajj « Pourquoi ne m’accompagnes-tu pas pour le hajj? » il demanda. Elle dit « Nous n’avons que deux chameaux, l’un mon époux l’a utilisée pour être avec toi pour le hajj, et l’autre est requise pour transporter l’eau ». L’Envoyé d’Allah dit « La ‘Omrah pendant le Ramadan équivaut à la récompense du Hajj avec Moi » (Sahîh Mouslim, hadith 1256)

7. La prière du ‘Ichâ en groupe

Un Tabi’î fidèle, ‘Ouqbah ibn ‘Abdil Ghâfir a dit : « Réaliser la prière de ‘Ichâ en groupe équivaut à la récompense du Hajj, et la prière du Fajr (celle de l’aube, aussi appelée Soubh) réalisée en groupe équivaut à une ‘Omrah »

8. Apaiser un camarade musulman de ses affaires

L’imam Hasan Al-Basri a dit : « Votre action de satisfaire les besoins d’un camarade musulman est meilleur pour vous qu’un Hajj réalisé après un autre ! » (Rapporté par également par Al-Zabîdî dans Charh’ul Ihyâ vol 6 pg. 292)

9. Tout acte de Bien réalisé pendant les 10 premiers jours de Dhul Hijjah

Le Hâfiz Ibn Rajab a très bien repéré le fait que « si le hadith a promis que tout acte de Bien fait pendant ces 10 jours surpasserait même la récompense du Jihâd – qui est considéré meilleur que le Hajj optionnel aussi – cela signifie que tout le Bien fait en ces jours surpassera aussi la récompense d’un Hajj optionnel »

10. L’abstention des actes Harâm (interdits) est aussi plus vertueux que les hajj optionnels etc.

Certains pieux prédecesseurs disaient que « s’abstenir d’un brin de méfait mauvais est meilleur que cinq cents Hajj (optionnels) »
Fudhayl ibn ‘Iyadh, le grand sage de son époque, disait : « Il n’y a pas de Hajj ou de Jihâd qui soit plus important que de se prémunir de sa langue »

 

Remarque : Les promesses d’ « obtenir la même récompense que le Hajj » comme mentionnées ci-dessus sont restreintes à la récompense seulement. Cela ne signifie pas que celui sur qui le Hajj est obligatoire qu’il peut se contenter de ces actes « Charh de Nawawi sur Mouslim, hadith 1256 et Fathul mulhim vol 6 pages 123)
Traduit de Deeds that equal the reward of Hajj, par Moulana Muhammad ibn Moulana Haroon, http://www.al-miftah.com/deeds-that-equal-the-reward-of-haj/, consulté le 12/11/2017.