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Les épouses du Prophète Mouhammad ﷺ : Évidence de sa Prophétie
Les islamophobes et autres sceptiques du dimanche aiment présenter les femmes du Prophèteﷺ comme des victimes, mais selon cette logique celles-ci devraient en théorie avoir les plus grandes raisons de le haïr, ou au contraire, constituer les plus grandes témoins à la sincérité de son Message. Il n’y a pas de troisième voie possible. Que disent les faits historiques ?
Dans ce bref article, je vais aborder le cas de trois de Ses épouses qui ont souvent été représentées comme des victimes :
- A’icha, dont le mariage fut consommé à ses 9 ans ;
- Jouwayriyya, une prisonnière des banî al-Musta’liq ;
- Safiyya, une prisonnière des banî al-Nadhîr.
L’argument avancé par les islamophobes en substance, est que si A’icha était une enfant lors de son mariage, et que les mariages d’enfants sont immoraux, alors le Prophète ﷺ serait immoral, et que son statut de prophète serait invalide. Concernant Jouwayriyyah et Safiyya, l’argument est que les banî al-musta’liq et banî al-nadhîr étaient sous la coupe des musulmans. Ces deux femmes ayant été prises comme esclaves et données au Prophète ﷺ, il les épousa ensuite. Ceci serait immoral, et donc, il serait un faux prophète.
Cependant si on considère les faits historiques, leurs situations en surprendraient plus d’un parmi ces sceptiques même modérés.
D’abord, ces trois femmes restèrent non seulement musulmanes après la mort du Prophète ﷺ, mais plus encore, elles promurent les enseignements de leurs mari ﷺ.
Dans la neuvième année de l’hégire, ces trois femmes, et même toutes les autres épouses du Prophète ﷺ, reçurent le choix de rester avec lui ﷺ ou de le quitter et d’obtenir en échange les richesses de ce bas-monde. Elles firent toutes le choix de rester avec lui ﷺ, et furent considérées comme « mères des croyants », et en tant que mères il leur fut interdit de se marier avec quiconque après lui ﷺ.
Toutes ces (ses) femmes choisirent de rester avec lui ﷺ.
Elles restèrent veuves célibataires pour le restant de leur jours.
Elles vécurent jusqu’après l’an 50 de l’hégire. Elles n’apostasièrent pas, ne s’enfuirent pas ou ne se marièrent pas à nouveau pendant ces longues décennies.
Parmi les trois, A’icha fut connue pour être la plus active parmi dans la diffusion de son Message. Elle eut des centaines d’étudiants et transmis des centaines de hadith. Elle sera d’ailleurs connue à jamais connue comme la plus importante narratrice de hadith et juriste de l’islam.
Les hadith de jouwayriyyah et de Safiyya peuvent aussi être retrouvés éparpillés dans les livres de hadith, dans les chapitres des règles du jeûne, de l’alcool et d’autres affaires. Il y a peu d’arguments pour prouver que les femmes du Prophète ﷺ ne crurent pas en lui ﷺ.
Quand à ceux qui aiment pointer le doigt envers les historiens musulmans précoces qui auraient falsifier l’histoire, gardez à l’esprit que les noms des apostats et les évènements y associés sont tous documentés. Comme je l’ai dis précédemment, les historiens musulmans documentèrent toutes les narrations : les évidences « pour et contre » l’islam. Les orientalistes en savent quelque chose.
Alors pourquoi ces femmes ne condamnèrent pas le Prophète ﷺ après sa mort ? Sa prétendue « nature immorale » (sic) ne leur était-elle pas claire ? Ou bien peut-être que justement elles connaissaient sa vraie nature, elles savaient que ces actions dites « discutables » – du haut de notre 21e siècle – sont justifiées s’il était réellement envoyé par Dieu. Peut-être virent-elles les miracles appuyer son caractère prophétique dans la vie de tous les jours dans leurs foyers, et que donc peut-être étaient-elles plus informées de sa nature que les sceptiques modernes qui analysent l’histoire en sélectionnant maladroitement ce qui ne suit pas leur vision du monde.
Peut-être que les épouses du Prophète ﷺ ont réellement cru en lui ﷺ.
Et comment. Qu’Allah soit Satisfait d’elles toutes.
Les agissements embellis pour le jour du vendredi
Ci-dessous quelques conseils pratiques pour récolter le maximum de bonnes actions en ce jour vertueux. Il n’y a pas de catégorisations spécifiques, juste une liste de choses à faire ou ne pas faire de la part d’un frère qui remarque certains comportements. Bon jumu’ah.
Jeudi soir, c’est déjà vendredi
–Prières sur le Prophète ﷺ : Envoie tes meilleures salutations sur le Modèle de la création, l’Imam des Prophètes, le Bien Aimé et Messager d’Allah, Mouhammad al-mustafa ﷺ. La formule qui semble la plus acceptée est celle de la prière, à savoir celle-ci. Prie sur lui comme si tu l’aimais plus que ta propre mère, que ton propre père, que tes enfants réunis, que ta propre personne, car c’est celui qui avait et qui aura le soucis de sa communauté. Si tu le fais sincèrement avec ton cœur, le réciter au moins 100 fois ne devrait pas être trop difficile. Voir ICI pour plus d’informations sur la prière sur le Prophète ﷺ.
–Sourate al-Kahf : Si tu sais que tu seras occupé(e) une bonne partie de ta journée le lendemain, profite de la soirée pour réciter cette sourate puisque les hadiths mentionnent aussi la veille de jumu’ah pour la récitation de celle-ci. ICI quelques raisons qui expliqueront l’importance de la réciter.
-Couché tôt : après la prière du ‘Icha, veille à aller dormir tôt. Pas de smartphone, pas de tablettes.
Avant Jumu’ah:
–Al-Fajr !! Lève toi pour cette prière obligatoire (aussi appelée al-subh) !! Si c’est dans tes capacités physiques, prie en congrégation cette prière puisqu’il est rapporté de `Abd Allah ibn `Umar que le Prophète ﷺ a dit : « La meilleure prière au regard d’Allah est la prière de l’aube accomplie en commun le vendredi ». Ensuite lit les adhkar sunnah du matin sans oublier la salutation sur le Prophète ﷺ
-Sourate al-Kahf si ce n’est pas fait
-Vaque à tes occupations
-Effectue le ghousl (grande purification). Si le terme des 40 jours est proche, coupe toi les ongles et rase-toi les poils qui doivent être rasés
-Mets de beaux habits, des chaussettes neuves (pas trouées, pas souillées, et n’étant pas malodorantes)
-Couvre-toi la tête, nettoie-toi les dents avec un siwâk (à la rigueur une brosse à dent), si possible enfile un qamîs ou tout autre tenue traditionnelle. Évite à tout prix de prier en jean moulant, ou en T-shirt qui laisserait apparaître ton caleçon ou pire ton croissant de lune
-Met du parfum (interdiction pour les femmes si elles vont dehors)
-Laisse le portable à la maison si tu n’en a pas réellement besoin
-Sors tôt afin d’arriver tôt
-Si tu prends ta voiture car la mosquée est trop loin, gare toi d’une manière correcte. Si tu n’es pas vieux ou infirme, laisse les places proches à ceux qui en ont plus besoin (personnes âgées, enfants, femmes, retardataires). Ça te fera aussi faire quelques foulées et permettra de réciter la du’a pour aller à la mosquée.
-Range tes chaussures en bas ou en haut afin que les personnes âgées puissent facilement déposer les leurs dans un endroit qui leur est plus accessible.
-Met ton portable en mode silencieux (pas en vibreur) : le monde peut bien se passer de toi et ne pas te déranger pendant ce moment béni. Désactive également la data afin de ne pas avoir de notifications. Si tu l’éteins complètement, à priori ce n’est pas harâm.
Entrée à la mosquée
-Récite la du’a sunnah de l’entrée à la mosquée
-Passe le salam d’une manière audible et correcte. Si la khutbah a commencé, ne de dit rien.
-Dirige-toi au plus près du premier rang et prie la prière de salutation de mosquée (tahyat-ul-masjid) si la khutba n’a pas commencé.
-Évite d’aller squatter le mur ou le pilier pour avoir une place « confortable ». S’il y a de la place vacante, ton devoir est d’occuper cette place même si tu en aurais préféré une autre. Dans un groupe, on ne peut pas tenir compte des caprices de chacun.
-S’il reste du temps avant que ne commence la khutba, effectue des prières surérogatoires (quatre rak’ahs par exemple).
-S’il reste encore du temps, récite les salutations sur le Prophète ﷺ ou lit du Qour’âne.
Pendant la Khutbah
-L’Adhân vient de se terminer, l’imâm va émerger, tu dois comprendre que commence là une tradition millénaire, un authentique symbole de l’islam, car avant toi des milliers de khutba ont été dites et toujours écoutées minutieusement. L’imam effectue ce que faisaient autrefois le Prophète ﷺ, ses califes bien guidés, puis les pieux musulmans ; tu dois réellement témoigné du respect pour ce moment solennel qui a été mentionné par Allâh dans le Qour’âne, et non pas le considérer comme un moment ennuyant à passer, tel un vulgaire programme télé.
-Assieds toi en faisant face à la qibla avec la tête tournée vers l’imâm, ou alors tourne-toi entièrement vers l’imam si cela est plus facile.
–Écoute l’imam avec concentration même si tu ne comprends pas tout ce qu’il dit. S’il dit un verset ou un hadith que tu connais, demande-toi si tu l’appliques véritablement, si Allah est content de tes actions. Prends l’exhortation pour toi en premier. Allah dit que le Rappel profite aux croyant(e)s.
–Attitudes à éviter pendant la khutbah :
ne pas s’adosser contre le mur pour faire un petit somme, ne surtout pas parler, ne pas bailler (et encore moins en faisant du bruit), ne pas jouer avec le tapis ou tout autre objet, ne pas regarder son portable inutilement même pour savoir l’heure (t’as un rendez-vous vital de prévu?), ne pas envoyer de sms, ne pas lire ses notifications. Ne pas passer ni répondre au salam d’un retardataire ; le retardataire ne doit pas enjamber les musulmans pour occuper une place qu’il a vu, car cela dérange l’imâm et détourne l’attention des musulmans (d’où l’intérêt de bien se placer au départ…). Si tu commences à t’assoupir, change d’endroit.
-Après l’iqâmah : veille à bien aligner les rangs, anticipe même en regardant devant si une place se libère auquel cas tu t’avanceras le plus vite possible, pour que derrière les rangs soient le moins impactés.
-Si le téléphone sonne pendant la prière, surtout éteins-le de suite en utilisant si possible la main gauche et en faisant le moins de gestes possibles. Il ne faut surtout pas que tu « attendes » la fin de la prière !!
Après la prière
–Reste assis et ne t’enfuis pas précipitamment
-Fais tranquillement le dhikr sunnah qui est dit après chaque prière. N’essaie pas de compter 33 le plus vite possible.
-Si tu n’es pas pressé, reste assis pour envoyer les salutations sur le Prophète ﷺ ou lire la sourate al-kahf dans la mosquée si ce n’est pas fait. Rester dans la mosquée et la rendre vivante n’est pas interdit, bien au contraire.
-Accompli deux quatre raka’ate de prière surérogatoire comme il est sunnah, chez toi ou à la mosquée.
-Si tu es véritablement pressé et ne peut rester quelques minutes à l’intérieur, sors de la mosquée mais sans bavardage pour éviter le brouhaha que l’on entend et qui dérange les prieurs sérieux. Pour rappel il est interdit de parler de la dunya dans la mosquée.
-Une fois dehors, ne te regroupe pas devant la mosquée si cela gêne les autres frères et/ou les riverains.
-Après la prière du ‘Asr, poursuis les salutations sur le Prophète ﷺ et profite de l’heure pendant laquelle les invocations sont exaucées.
Les mérites du vendredi : https://islamqa.info/fr/9211